Pathologie Cancer de prostate

Présentation

C’est le cancer le plus fréquent chez l’homme avec les cancers cutanés et la deuxième cause de mortalité par cancer chez l’homme.

C’est une maladie dont la forme la plus fréquente est d’évolution lente. Elle reste indolente pendant toute la première partie de son évolution, lorsqu’elle est localisée et donc curable. Puis elle donne des symptômes à un stade évolué, souvent synonyme de métastases et d’absence de possibilité de guérison mais avec la possibilité de stabiliser la maladie et de limiter son extension.

Le seul moyen de guérir du cancer de la prostate est donc de le traiter à un stade localisé (débutant), ce qui nécessite donc d’avoir recours au dépistage, car à ce stade la maladie est silencieuse.

L’Association Française d’Urologie (AFU), recommande le dépistage annuel systématique du cancer de la prostate chez tous les hommes entre 50 et 75 ans.

Ce dépistage consiste en une prise de sang pour un dosage du PSA et la réalisation d’un toucher rectal pour palper la prostate.

En fonction de ces données, pondérées par l’âge et les comorbidités (pathologies associées), votre urologue déterminera la nécessité de biopsies de prostate, les seules à même d’établir le diagnostic de cancer de prostate.
Les biopsies ciblées sont réalisées sous anesthésie locale ou générale et sous contrôle échographique par voie transrectale. Pour ce faire, une sonde d’échographie est introduite par l’anus. Ce moment, toujours redouté par le patient, est désagréable mais finalement peu douloureux. Il dure en moyenne une dizaine de minutes et ne nécessite pas d’être hospitalisé, sauf en cas d’anesthésie générale où le patient sera accueilli en ambulatoire.

Si les biopsies mettent en évidence un cancer de prostate, il sera peut être nécessaire de faire un bilan d’extension dont le but est de déterminer le stade de la maladie.

La chirurgie est le traitement de référence des cancers de prostate localisés des hommes dont l’espérance de vie est supérieure à 10 ans mais plusieurs alternatives existent comme la radiothérapie externe, la curiethérapie et l’HIFU (traitement par ultrasons focalisés par voie trans rectale). Certains cancers indolents peuvent même bénéficier d’une simple surveillance dite « active ».

Informations complémentaires

Lien vers site officiel de l’Association Française d’Urologie (AFU) :

https://www.urofrance.org/lurologie-grandpublic/fiches-patient/fiches-traitements.html