Cette pathologie féminine fréquente (11% par tranche de 10 ans au-delà de 50 ans) est secondaire à une fragilisation du périnée entrainant un relâchement des muscles et ligaments du petit bassin. La patiente peut ressentir une pesanteur pelvienne, une sensation de boule à la vulve, des difficultés pour uriner ou aller à la selle, des douleurs lors des rapports sexuels, …
Les organes concernés par un prolapsus peuvent être la vessie et/ou l’utérus et/ou le rectum, avec dans 18% des cas la descente des 3 organes en même temps.
Le traitement peut être médical à visée symptomatique (médicaments, rééducation périnéale, pessaire …) ou chirurgical à visée curative lorsque la patiente est trop gênée dans ses activités.
La rééducation périnéale peut être proposée dans un 1er temps pour améliorer le soutien des organes. Attention elle ne corrige pas le prolapsus mais peut stabiliser son évolution et différer le recours à la chirurgie
Concernant le traitement chirurgical, c’est bien souvent la patiente elle-même qui décide de la nécessité de réaliser une intervention. En effet, le point crucial est que le chirurgien doit opérer en fonction de la gêne ressentie par la patiente. Son objectif principal est d’améliorer sa qualité de vie (urinaire, fécale, sexuelle).
On distingue différents types de chirurgies pour traiter le prolapsus :
Lien vers site officiel de l’Association Française d’Urologie (AFU) :
https://www.urofrance.org/lurologie-grandpublic/fiches-patient/fiches-traitements.html
